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La légende de Saint Julien L'hospitalier

PSYCHOGRAMMES
Illustration inspirée du conte de Gustave Flaubert.

Format 0,24 X 0,32 cm, dessin, encre de chine, crayon de couleurs (oeuvre unique).



La légende de Saint Julien L'hospitalier de Gustave FLAUBERT


Gustave Flaubert (1821/1880) Né le 12 décembre 1821 à Rouen où son père, chirurgien, dirige l’Hôtel-Dieu. La famille paternelle est d’origine champenoise, la maternelle, normande. En 1832, il entre dans la classe de huitième au Collège Royal de Rouen, où il poursuit ses études normales. Entre 1834 et 1837, les travaux de rédaction scolaire sont déjà un début littéraire précoce.

En 1836, il rencontre Mme Schlésinger qui a été l’amour de toute sa vie. Quelques rose années plus tard, entre 1841 et 1843, il étudie le droit à Paris avec peu de goût et d’assiduité. En janvier 1844, il met fin à ses études ainsi qu’à sa vie parisienne, à cause d’une crise nerveuse épileptiforme.

 Le 7 janvier 1845, il achève la première Éducation Sentimentale, qui ne paraîtra que trente ans après sa mort. En février 1846, il commence une liaison orageuse avec Louise Colet qui termine huit ans plus tard. Il compose la première version de La Tentation de Saint Antoine en 1848.

Pendant deux ans, il entreprend un voyage en Orient : Égypte, Palestine, Syrie, Liban, Asie Mineure, Constantinople, Grèce et Italie. À son retour à Paris, il rédige Madame Bovary, publié en avril 1857.

Une année plus tard, il part en Tunisie pour préparer Salammbô qu’il achève en 1862. En 1866, pendant son voyage en Angleterre, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur. De nouveau à Paris, il doit, en 1875, à cause de sa situation financière, renoncer à son appartement et va se réfugier à Concarneau où il commence La Légende de Saint Julien l’Hospitalier.

Les années suivantes, il compose Un Cœur Simple et Hérodias. Ces trois récits sont publiés sous le titre de Trois Contes en 1877. En 1880, il meurt le 8 mai d’une hémorragie cérébrale. Il est enterré le 11 à Rouen

« Tu assassineras ton père et ta mère... »

Le conte est inspiré par un vitrail de la cathédrale de Rouen. Il s’agit de l’histoire de saint Julien.

 La Légende de Saint Julien l’Hospitalier est avec Un Cœur Simple et Hérodias un recueil intitulé Trois Contes, parus d’abord en feuilleton dans la presse et ensuite en librairie, en avril 1877.

L’action de La Légende de Saint Julien l’Hospitalier se situe au Moyen Âge et elle traite d’un parcours d’errance qui confine presque jusqu’à la sainteté du héros qui se trouve face par la providence l’auteur d’un horrible sacrifice.

Dans le chapitre 1, on voit la demeure, le château de famille puis la naissance de Julien et la prédiction faite à ses parents qu’il deviendra un grand homme. Il goutte peu à peu aux plaisirs de la chasse, puis un jour de carnage il croise le grand cerf noir qui porte une malédiction. Julien se voit prédire qu’il tuera ses parents. Effrayé, il s’enfuit pour échapper au présage il part de chez lui pour ne pas tuer père et mère.

Il part et quitte son fief, il se bat pour d’autres villes, d’autres pays. Au comble de sa gloire et en remerciement de ses hauts fait de guerre il prend épouse. Puis il rêve à nouveau de chasse. Il retourne chez lui et se remémore cette malédiction. Un soir qu’il croit surprendre un amant, il assassine en fait ses propres parents. Quand il se rend compte de sa méprise il est abattu et s’enfuit pour se faire moine léguant a sa femme la totalité de ses biens.

La troisième partie, il ère de pays en pays comme un clochard, puis devient Charon le nocher des Enfers. Il fait traverser le Styx avec sa barque, contre une obole, aux âmes des morts. Un soir, un lépreux lui demande son aide. Se lépreux est en fait que julien va servir jusqu’à la mort. L’histoire de St Julien l’hospitalier s’arrête donc là.






24) jeudi 3 août 2023 à 11:13 h à Le Barroux


Chapitre , page 9

Elle était embarrassée de lianes ; et il les coupait avec son sabre quand une fouine glissa brusquement entre ses jambes, une panthère fit un bond par-dessus son épaule, un serpent monta en spirale autour d’un frêne.

Il y avait dans son feuillage un choucas monstrueux, qui regardait Julien ; et, çà et là, parurent entre les branches quantité de larges étincelles, comme si le firmament eût fait pleuvoir dans la forêt toutes ses étoiles. C’étaient des yeux d’animaux, des chats sauvages, des écureuils, des hiboux, des perroquets, des singes. 
Julien darda contre eux ses flèches ; les flèches, avec leurs plumes, se posaient sur les feuilles comme des papillons blancs. Il leur jeta des pierres ; les pierres, sans rien toucher, retombaient. Il se maudit, aurait voulu se battre, hurla des imprécations, étouffait de rage.










Le conte de Gustave Flaubert 
et les illustrations d'Alain Fabreal 
classées par dates.

Le conte de Gustave Flaubert a été le support du journal graphique d’Alain Fabreal appelé psychogramme.
Chaque image est accompagnée du texte correspondant qui a servi à créer l’illustration. Cette œuvre comporte 26 dessins, tous tirés du livre Saint Julien et librement interprétés par l’artiste peintre Alain Fabreal. Ce travail a été commencé le mardi 2 novembre 2021 à 6:31 h à Dresde et s’est momentanément interrompu le vendredi 4 août 2023 à 13:22 h à "Le Barroux". La suite reste à venir 


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