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Label national « Mission Centenaire 14-18 »
Exposition Face à l'enfer
Exposition de peintures et de dessins
Au terme du centenaire de la fin de la 1re guerre mondiale, la Ville de Carcassonne, le Centre des monuments nationaux et les Archives départementales de l’Aude organisent une grande exposition intitulée « Face à l’enfer » autour de quatre thèmes : les Soldats debout, les Gueules cassées, les No man’s land et le journal de Louis Barthas.
Marqué par le début de la commémoration de cette première guerre mondiale, FABREAL, artiste peintre contemporain, a travaillé sur cette exposition durant quatre ans. L’artiste témoigne ainsi de l’histoire de ces soldats ayant vécu plusieurs années d’enfer.
Vernissages et rendez-vous
Auditorium de la Chapelle des Jésuites,
exposition, présentation, concert.
– Jeudi 8 novembre 2018 à 18h
Ouvert tous les mercredis de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
Cité de Carcassonne,
salle des Chevaliers, tours Narbonnaises : exposition.
– Samedi 10 novembre 2018 à 12h
Ouvert les week-end de 14h à 17h du 11 Novembre au 6 janvier 2019.
(Pour info consulter le site www.remparts-carcassonne.fr)
Archives départementales de l’Aude,
exposition.
– mardi 27 novembre 2018 à 18h
Ouvert tous les jours sauf les samedis et dimanches, de 9h à 17h
Les expositions seront ouvertes jusqu’au 26 janvier 2019, sauf salle des chevaliers.
Exposition Carcassonne
Auditorium de la chapelle des Jésuites.
– Jeudi 8 novembre 2018 à 18h
Ouvert tous les mercredis de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
Cité de Carcassonne,
salle des Chevaliers, tours Narbonnaises.
– Samedi 10 novembre 2018 à 12h
Ouvert les week-end de 14h à 17h du 11 Novembre au 6 janvier 2019.
(Pour info consulter le site www.remparts-carcassonne.fr)
Archives départementales de l’Aude.
– mardi 27 novembre 2018 à 18h
Ouvert tous les jours sauf les samedis et dimanches, de 9h à 17h
Les Gueules cassées, 2014-2018
J’ai pensé ces visages comme les paysages de guerre, ouverts et meurtris à l’image de ces reliefs éclatés. Avec ces corps écorchés et décharnés, nous partageons toute notre humanité, ils sont nos frères, nos semblables qu’il faut exhumer.
Soldats debout
Mon idée était de construire une galerie de portraits en pied dans la pure tradition classique. J’ai voulu qu’ils posent face à nous presque de façon hiératique avec fierté et honneur.
J’ai voulu aujourd’hui qu’ils tournent vers nous leur regard venu du passé.
Ces regards vides et angoissants sans question qui semblent pour l’éternité scruter un horizon incertain représentent une généalogie de soldats dans toute leur humanité.
Journal de guerre
FABREAL-BARTHAS
Avec l’aboutement de mon journal à celui de Louis BARTHAS, j’organise une rencontre. Mes dessins sont alors à la confluence entre les deux lignes que forment nos deux vies.
Les années, les mois, les jours, les heures sont autant de croisements, de liaisons, qui tout à coup à 100 ans de distance forment dans le dessin une nouvelle et inédite concordance.
Je cherche à connecter le temps, à ouvrir un passage entre passé et présent et pénétrer le territoire artistique et historique de ma mémoire.
No man's land
Un charbon noir et profond qui entre en contraste avec la lumière métallique du fond. Mes No man’s land sont des déserts inhabités et hostiles. Ces montagnes et ces vallées sont faites de plaies béantes, de gigantesques impacts venus du ciel.
Je ne représente pas d’action, je ne raconte pas non plus une histoire ou des faits glorieux.
Au contraire, mon travail consiste à observer et à décrire les conséquences de l’effroi. Sur la toile, le résultat doit être suffisamment éloquent pour que l’on puisse imaginer quelle fut la furie de la guerre.